5 caméras brisées

 

Le jour de la naissance du fils du cinéaste a coïncidé avec le jour où l’armée israélienne a commencé à construire le mur dans son village. C’est à l’occasion de la naissance de cet enfant qu’un ami d’Emad Burnat lui a offert une caméra, avec laquelle il a immédiatement commencé à filmer les évènements.
Démonstration éclatante due à un Arabe (Emad Burnat) et à un Juif (Guy Davidi) œuvrant en toute harmonie.

 

Résumé du film – Oscar 2013 du Meilleur documentaire :
Emad, paysan, vit à Bil’in en Cisjordanie. Il y a cinq ans, au milieu du village, Israël a élevé un  » mur de séparation » qui exproprie les 1700 habitants de la moitié de leurs terres, pour « protéger » la colonie juive de Modi’in Illit, prévue pour 150 000 résidents. Les villageois de Bil’in s’engagent dès lors dans une lutte non-violente pour obtenir le droit de rester propriétaires de leurs terres, et de co-exister pacifiquement avec les Israéliens. Dès le début de ce conflit, et pendant cinq ans, Emad filme les actions entreprises par les habitants de Bil’in. Avec sa caméra, achetée lors de la naissance de son quatrième enfant, il établit la chronique intime de la vie d’un village en ébullition, dressant le portrait des siens, famille et amis, tels qu’ils sont affectés par ce conflit sans fin.


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