L’école d’après nous oblige à explorer les meilleurs outils pour maintenir le lien avec nos élèves
Le confinement de ce printemps nous propulse dans une dimension pédagogue pas encore assez explorée : celle de l’enseignement hybride (à la fois présentiel et distanciel). Il nous revient la responsabilité d’apprendre à exploiter ces nouveaux outils.
Le confinement de ce printemps nous propulse dans une dimension pédagogue pas encore assez explorée : celle de l’enseignement hybride (à la fois présentiel et distanciel). Il nous revient la responsabilité d’apprendre à exploiter ces nouveaux outils.
L’offre numérique est pléthore en termes d’échanges et de partages virtuels. Certains d’entre vous se sont peut-être ouvert un espace de classe virtuelle sur une plateforme afin de continuer à garder un lien avec leurs élèves ou leurs collègues.
Ils ont alors expérimenté combien il est précieux de maintenir l’échange et la dynamique de de leurs groupes en animant un cours à distance.
1) La classe virtuelle, le point sur la question :
Le cadre de la classe :
L’enseignant est modérateur par défaut. C’est lui qui paramètre la session. Il peut décider de ce que les élèves pourront faire et ce à quoi ils auront accès.
Il peut également désigner des élèves pour qu’ils soient modérateurs.
Les fonctionnalités :
– Partager un tableau vide sur lequel, l’enseignant et les élèves peuvent écrire.
– Partager son écran d’ordinateur avec les élèves
– Partager un fichier avec un contenu de cours
– Créer un questionnaire avec des questions de cours auxquelles les élèves vont répondre
– Créer des groupes de travail
– Un chat permet de communiquer (par exemple avec des élèves qui auraient des problèmes de micro qu’on ne pourrait entendre).
Les recommandations :
Il convient de donner un cadre de règles en début de session.
Le modérateur doit bien gérer les prises de parole de chacun.
Les participants ne doivent pas être trop nombreux (10 au maximum) pour des interactions fluides
Les inconvénients :
Selon leur équipement et la qualité de la connectivité des participants, leur participation à la session peut être aléatoire voire compromise.
La classe virtuelle accroit les inégalités scolaires en favorisant entre les élèves bien dotés, autonomes et à l’aise avec les outils numériques.
La classe virtuelle a les défauts de ses qualités : elle ne remplacera jamais le cours en présentiel !
2) Des outils facilement accessibles :
La classe à la maison du CNED : Ma classe virtuelle
Vous vous créer un compte et recevez deux liens actifs pendant 1 mois : un lien ‘Modérateur’, le vôtre à ne surtout pas partager avec les élèves, un lien ‘Participants’ pour inviter vos élèves à vous rejoindre.
Un tutoriel pour en savoir plus ICI
Zoom
Les fonctionnalités sont les mêmes, l’interface est plus séduisante mais comme il s’agit d’un service hébergé fournit par une entreprise d’outre-atlantique, il pose des problèmes de droit sur les données. Cette interface critiquée pour son manque de confidentialité s’améliore au fil du temps. Elle est utilisée par de nombreux enseignants malgré les réserves de l’Education nationale qui fait montre d’un principe de précaution légèrement exacerbé. (*)
Un tutoriel pour en savoir plus ICI
Discord
Discord, est un outil numérique communautaire qui permet de regrouper sur une même plate-forme de discussion et d’échange un grand nombre de personnes. Dédié à l’origine aux jeux en ligne, ce serveur permet également l’animation de classe virtuelle et la diffusion de cours, de devoirs et d’exercices. Elle non plus n’est pas conseillée par l’Education nationale. (*)
Un tutoriel pour en savoir plus ICI
Padlet
Padlet, très utilisé dans le premier degré. D’utilisation simple, il permet de vous créer un mur virtuel (d’images, de cours, de vidéos,…) de le publier et de le partager. Il est payant mais il existe des alternatives.
Un tutoriel à télécharger ci-dessous pour en savoir plus
Moodle
Enfin, n’oubliez pas Moodle : Il a un avantage que ne possèdent pas les autres : les parents, vos collègues et votre principal ont accès à vos cours : une vitrine dont il serait stupide de se passer !
(*) Réserves de l’Éducation nationale
