Le secret des IDR et des PDR
De quoi se préparer à retourner en classe… heureux !
Voilà un texte bien tourné, une vraie ode au bonheur alors que le quotidien est largement plus lourd à tirer. Un genre littéraire à classer dans la catégorie « plus facile à dire qu’à faire » !
Qui en est l’auteur ? Et bien, malgré mes recherches, je n’ai rien trouvé de satisfaisant. La plupart des bulletins paroissiaux, des sites officiels chrétiens, des instances plus ou moins autorisées l’attribuent au pape François. Je n’y vois pas d’inconvénient, ça lui ressemble étrangement, mais alors, qu’on me communique une source fiable.
Je propose que ce texte monument devienne le support d’un temps d’analyse des pratiques en début d’année. Un temps que je conseille à tous les IDR et tous les PDR qui vont retrouver des élèves et qui cherchent quoi mettre en œuvre pour que l’année à venir soit encore plus belle, en termes de relations, et plus réussie, en termes d’apprentissages, que la précédente.
Une séance d’analyse des pratiques selon le protocole suivant :
1/ Remise du texte à chaque participant (se retrouver à 3 ou 4 – 8 étant un maximum – confortablement assis autour d’une table).
2/ Lecture du texte dans son intégralité (une belle lecture avec, pourquoi pas, un fond musical).
3/ Lecture de chaque paragraphe en choisissant, de façon concertée jusqu’à l’obtention d’un consensus, le titre qu’on pourrait lui donner. Le point de vue de chacun est écouté avec attention.
4/ Échange collectif sur le titre général à donner à ce texte (titre à noter dans le cartouche prévu au-dessus du texte)
5/ Échange collectif quant au fond de l’exercice : Quelles impressions nous laisse ce texte. Pour faciliter cet échange, la question pourrait être celle-ci : « À votre avis, qui pourrait être l’auteur de ce texte anonyme ? » (si les participants savent qu’il pourrait s’agir du pape, ils sont priés d’imaginer qu’il pourrait être le fruit d’un autre auteur.
6/ Tour de table quant à la forme de l’exercice : Qu’est-ce que chacun peut dire sur ce que cet exercice lui à donner à observer sur lui-même personnellement et/ou professionnellement ?
a) Soyez fiers de vous
b) Rien n’est jamais simple
c) Debout et courage
d) …
Vous pouvez avoir des défauts, être anxieux et même être en colère, mais n’oubliez pas que votre vie est la plus grande entreprise du monde. Vous seul pouvez l’empêcher d’échouer. Vous êtes apprécié, admiré et aimé par tant de gens. Rappelez-vous qu’être heureux ce n’est pas avoir un ciel sans orage, une route sans accident, un travail sans effort, une relation sans déceptions.
a) Connais-toi, toi même
b) Apprend en voyageant
c) Vaincre humblement
d) …
Être heureux signifie trouver la force dans le pardon, l’espoir dans les batailles, la sécurité dans la peur, l’amour dans la discorde. Ce n’est pas seulement pour profiter du sourire, mais aussi pour réfléchir à la tristesse. Il ne s’agit pas seulement de célébrer le succès, mais d’apprendre des échecs. Il ne s’agit pas seulement de se sentir heureux avec des applaudissements, c’est d’être heureux en anonyme. Être heureux n’est pas une fatalité du destin, mais un exploit pour ceux qui peuvent voyager en eux-mêmes.
a) Accepter l’adversité
b) Oser l’altérité
c) Ouvrir les frontières
d) …
Être heureux, c’est arrêter de se sentir victime et devenir l’auteur de son propre destin. C’est marcher à travers les déserts, mais être capable de trouver une oasis au fond de l’âme. C’est remercier Dieu chaque matin pour le miracle de la vie. Être heureux, c’est ne pas avoir peur de ses sentiments et pouvoir parler de soi. Ayez le courage d’entendre un « non » et de trouver confiance dans la critique, même quand c’est injustifié. C’est embrasser ses enfants, câliner ses parents, passer des moments poétiques avec ses amis, même quand ils nous font du mal.
a) Intègre envers et contre tout
b) Solidaire avant tout
c) Aimer par-dessus tout
d) …
Être heureux, c’est laisser vivre la créature qui vit en chacun de nous, libre, joyeuse et simple. Vous avez la maturité de pouvoir dire : « j’ai fait des erreurs ». C’est avoir le courage de dire que je suis désolé. C’est avoir le sens de dire « j’ai besoin de toi ». C’est avoir la capacité de dire « je t’aime ». Que votre vie devienne un jardin d’opportunités de bonheur… qu’au printemps il soit un amoureux de la joie et en hiver un amoureux de la sagesse.
a) Lâcher-prise
b) Persévérance
c) Quiétude
d) …
Et quand vous faites une erreur, recommencez à zéro. Parce que seulement alors tu seras amoureux de la vie. Vous découvrirez qu’être heureux ce n’est pas avoir une vie parfaite. Mais utiliser les larmes pour irriguer la tolérance. Utilisez vos défaites pour entraîner votre patience.
a) Se surpasser
b) Se dépasser
c) Se transcender
d) …
Utilisez vos erreurs avec la sérénité du sculpteur. Utilisez la douleur pour vous connecter au plaisir. Utilisez les obstacles pour ouvrir les fenêtres de l’intelligence. Ne jamais abandonner… Surtout n’abandonne jamais les gens qui t’aiment. N’abandonnez jamais d’être heureux, car la vie est un spectacle incroyable.
Remarque : Les titres proposés (a, b ou c) pour chaque paragraphe ne sont que des exemples. Ils sont à adapter en fonction des participants à ce temps d’analyse des pratiques et des objectifs de l’animateur de la séance.
Pmg