L’ERE en quelques phrases

Un florilège qui s’actualise régulièrement

Cette succession de petites phrases donne à comprendre, à penser, à estimer ce que cette matière, à l’école de la République en Alsace, offre aux élèves dont les parents ne dispensent pas leurs enfants.

Vous qui lisez ces lignes, vous saurez faire remonter les phrases que vous avez entendues, de part et d’autres, concernant l’Enseignement de la Religion à l’École. Elles viendront contrebalancer les jugements à l’emporte-pièce régulièrement prononcés par des gens qui manquent d’informations ou qui, par idéologie, maltraitent cette spécificité alsacienne. (onglet « Contact »)

– En « ERE » on ne parle pas « à » Dieu mais « de » Dieu.

(Marie-Jeanne Schreiber – Intervenante De Religion – IDR – à Moernach)


– La religion à l’école est une formidable ouverture sur la vie et sur les questions de sens.

– Le but de la religion à l’école n’est pas d’enseigner des vérités à croire. Il s’agit d’informer correctement et de donner des critères de discernement.

– Il s’agit de savoir qui on est, d’être au clair avec ses racines pour entrer en dialogue avec l’autre différent.

– Avec l’Éducation Nationale, par la connaissance, nous voulons combattre l’ignorance, désamorcer la violence et permettre un vivre ensemble harmonieux dans le respect des convictions de chacun.

(Christian Kratz – Évêque auxiliaire de Strasbourg)


– La religion à l’école, c’est éveiller l’esprit des enfants au monde extérieur et aux valeurs : solidarité, partage, respects des autres…

(Aude – Intervenante De Religion – IDR – Strasbourg)


– Le cours de religion est une chance à saisir […] mais les heures auxquelles il est placé découragent souvent les élèves.

– Une élève me disait à la sortie du cours du cours de religion, un vendredi en dernière heure : « Je rentre avec le sourire au cœur. »

(Luc Stein – Professeur De Religion – PDR – au collège de Soufflenheim)


– Déjà en 1922, le gouvernement Herriot veut introduire en Alsace-Moselle la législation française… La mobilisation est telle que le projet est abandonné.

(Bernard Xibaut – Chancelier de l’évêché)


– L’heure de religion est une alternative à la pensée unique.

– La religion à l’école est un espace de dialogue et de médiation.

(Thierry Loth – Président de l’APEPA)


– Le Conseil d’État a jugé par trois fois en 2001 que le statut scolaire spécifique à l’Alsace-Moselle est conforme à la fois au principe de laïcité et à l’article 9 de la Convention Européenne des Droits de l’homme.

– Si certains veulent vraiment revoir l’existence de l’enseignement de la religion (les textes ne parlent pas d’un culte en particulier), alors qu’on aborde son contenu avant de remettre en cause sa forme.

(Eric Sander – Institut du Droit Local)


– Donner aux enfants une vision apaisée et culturelle des religions, et ceci en milieu scolaire, est une chance pour éviter les écueils d’un radicalisme destructeur, voire criminel.

(Jean Paillot – Avocat et président des Associations familiales catholiques du Bas-Rhin)


– À l’heure où de plus en plus de critiques se font jour sur l’enseignement religieux à l’école, il fallait s’exprimer et pas seulement subir. Et s’exprimer, c’est aussi vouloir tordre le cou à un cer­tain nombre de contre-vérités qui cir­culent sur l’enseignement religieux obligatoire dans les écoles publiques d’Alsace et de Moselle.

– Après les attentats du 7 janvier, les professeurs de religion dans le secondaire ont joué un rôle important dans bien des établissements en termes de dialogue, d’explication, de médiation.

(Mgr Grallet – Archevêque émérite de Strasbourg)


– Personne ne s’est jamais donné la peine de mener une enquête auprès des parents d’élèves pour mesurer leur degré de satisfaction. Les retours que nous avons sont globalement positifs.

(Christian Albecker – Président de l’Union des Églises protestantes d’Al­sace et de Lorraine)


– À l’heure où inculture et intolérance grandissent, cette heure de religion est une occasion de dialoguer, de poser des questions. Ni catéchisme ni enseignement du fait religieux, c’est un outil remarquable pour un meilleur travail de connaissance de l’autre.

(Christian Krieger – Vice-président de I’UEPAL)


– Cet enseignement religieux pourrait aller, dans le second cycle, dans le sens de l’offre d’un enseignement de culture in­terreligieuse. Les autorités reli­gieuses catholiques et protes­tantes y réfléchissent activement.

(texte commun des trois autorités religieuses rendu officiel et publié le 01 juin 2015)