Il s’agissait du 8e voyage organisé par l’INSPÉ et l’ERE
Nous étions en Israël et dans les territoires Palestiniens (du 20 février au 2 mars… nous sommes rentrés trois jours avant la fermeture des frontières).
Rappel des informations concernant cette formation (site historique)
On peut être croyants et fervents défenseurs de la laïcité, enseignants et profondément respectueux de la neutralité indispensable à cette profession. Voilà ce que ce voyage nous donne à creuser comme compétence toujours à affiner dans un monde en perpétuelles évolutions. Nos classes sont toutes hétérogènes (socialement mais aussi culturellement) et, pour ces voyageurs, il s’agit de prendre cette réalité comme une chance extraordinaire pour participer à la construction d’une société ou le « vivre ensemble » ne suffit plus et où il faut passer d’urgence au « vivre en frère » (la fraternité n’est-elle pas le troisième point d’équilibre de nos valeurs républicaines ?).
Il s’agissait du 8e voyage d’étude, là-bas, en 10 ans avec 53 étudiants et enseignants. Plus de 400 personnes qui travaillent quotidiennement au service des élèves de l’Académie de Strasbourg sont allées en « terre ceinte » explorer, à corps et à cœur, la notion de « convivance ». Ce voyage a pour premier objectif de partir à la rencontre des gens qui vivent dans le Néguev, au bord du Jourdain et autour du lac de Tibériade, du côté de Césarée mais aussi à Nazareth, Bethléem, Hébron, Jérusalem… tout en découvrant les lieux mémoriaux des trois grandes religions de la planète.
Un voyage qui apprend à ne pas confondre le savoir et le croire, qui oblige à aller puiser à la source même les informations nécessaires pour se forger un esprit critique, qui rend curieux de l’autre, jusqu’à l’estime de l’autre. L’estime de nos différences et pas uniquement de nos ressemblances. Une estime qui surpasse la tolérance et le respect.