Si chaque religion a pour caractéristique de prêcher pour sa « paroisse », elles ont toutes en commun de proposer à leurs fidèles un rituel de prescriptions et traditions alimentaires. Stéphanie Schwartzbrod en dresse ici un inventaire comparé.
Tout en approfondissant leur sens théologique, elle explore le calendrier et les menus de fêtes, rassemble quelque quatre-vingts recettes, depuis les galettes de l’Épiphanie (janvier) jusqu’au boregh d’Hanoucca (décembre), en passant par le hammentachen de Pourim, le couscous aux fèves de Pessah, la chorba du Ramadan, la mrouzia de l’Aïd el-Kebir, le poulet aux épices et aux olives de Kippour, la bûche de Noël…
En résulte ce petit objet précieux, qui nous transmet la tradition festive et gastronomique des trois grandes religions monothéistes.
À l’instar des six premiers arts, le cinéma n’a eu de cesse d’explorer des thématiques et des récits bibliques depuis ses prémices. Source d’inspiration majeure, l’adaptation de la bible à l’écran a donné lieu à des transpositions fidèles, des appropriations audacieuses et à des contrepieds saisissants.
De Cecil B. DeMille à Terrence Malick, des westerns aux néo-péplums, des terres de Judée aux galaxies lointaires, le cinéma a proposé une production foisonnante aux divers styles et intentions dans la mise en image de ce texte millénaire et de son protagoniste : Jésus Christ.
Bien présent dans la nature, le rose n’a été fabriqué par l’Homme qu’assez tard, que ce soit en peinture ou en teinture. En Europe, avant le XIVe siècle, il est rare dans la culture matérielle comme dans la création artistique. Il devient plus fréquent dans le vêtement à la fin du Moyen Âge grâce à l’emploi d’une teinture importée des Indes puis du Nouveau Monde : le bois de brésil. Sa vogue atteint son apogée vers la fin du XVIIIe siècle, lorsqu’il devient tout à la fois romantique et féminin, symbole de douceur, de plaisir et de bonheur. À la même époque, les horticulteurs parviennent à créer des roses roses : cela plaît tellement que la fleur finit par donner son nom à cette couleur qui jusque-là n’en avait pas.
Aujourd’hui, le rose est moins présent dans la vie quotidienne qu’il ne l’a été à l’époque romantique. Tantôt jugée trop voyante ou de mauvais goût, tantôt appréciée comme couleur emblématique de la modernité (pop art, pink culture), cette demi-teinte fait l’objet d’une reconnaissance ambivalente. L’ouvrage de Michel Pastoureau retrace la longue et turbulente saga du rose en Europe, de l’Antiquité grecque à nos jours, en s’appuyant sur de nombreux documents et sur une riche iconographie.
1 – Il était une fois Notre-Dame de Paris (origines, naissance)
2 – La cathédrale s’élève vers le ciel (gros-oeuvre)
3 – Une merveille architecturale (décorations extérieures et intérieures)
4 – Notre-Dame, témoin de notre histoire
5 – De l’incendie à la reconstruction