Deux avis parmi bien d’autres, pour donner l’idée d’une sortie à cent jour du Brevet avec une classe de troisième et faire de ce film le point de départ d’une séquence en classe avant le grand départ vers une nouvelle vie et tous les choix qui vont avec.
L’avis du Parisien
Il y a des films qu’on a envie de soutenir de toutes nos forces. Parce que dans le grand carambolage qu’est la vie, ils défendent des valeurs essentielles : la volonté, la ténacité et la certitude de réussir en dépit des efforts, de la souffrance et du temps que cela prendra. Avec la victoire au bout. Cette philosophie toute simple est le terreau de « De toutes nos forces », le nouveau film de Nils Tavernier, 48 ans, fils de Bertrand, plutôt remarqué jusqu’ici pour ses documentaires tant pour le cinéma (« Tout près des étoiles », tourné à l’Opéra de Paris) qu’à la télévision (« Que reste-t-il de nos erreurs ? », sur l’erreur médicale).
L’avis de La Vie
Un père suspendu dans les airs qui répare des téléphériques, un fils coincé dans sa chambre, réduit à observer les oiseaux (et la voisine) à la longue vue, une mère sur tous les fronts, entre cuisine, salle de bains et salon de coiffure… D’entrée de jeu, Nils Tavernier dépeint clairement ses personnages, d’un trait presque trop net, qui dissipe le doute, le mystère.
Et si De toutes nos forces raconte l’histoire d’une aventure, d’une petite révolution au cœur d’une cellule familiale, il suit une trajectoire que rien ou presque ne fera dévier. Mais c’est sans doute la loi du genre, et l’on est de tout cœur avec les personnages, tour à tour émus, énervés et enthousiastes, supporters de cette généreuse et chaleureuse épopée, portée par des acteurs qui sans réserve mouillent leur maillot.
