Les élèves-écrivains du lycée Général Leclerc de Saverne ont fait déjà la preuve de leur engagement, celui pour la culture et, pourquoi pas, pour la grande culture, par leur travaux d’écriture que vous êtes invités à découvrir ci-dessous.
» Liberté et altérité ou le statut de l’individu dans ce monde «
Projet de lecture et d’écriture d’essais : Lycée Général Leclerc, Saverne
mené par le professeur de religion : Eduard Tudor
Le projet « Liberté et altérité », développé entre les mois de février et de juin 2014 au Lycée Général Leclerc de Saverne, dans le cadre des cours d’ECR a eu plusieurs visées.
Premièrement, à partir d’une bibliographie donnée, chaque élève participant a eu à rédiger un essai. La liberté en a été totale, mais en tenant compte de cette situation de l’esprit critique dans sa relation avec l’autre. Donc, un réveil à l’altérité par la lecture et l’écriture.
Deuxièmement, écrire devient un acte de partage. Le lecteur en témoigne car il devient le miroir de l’écrivain. Chaque élève a eu en vue aussi ce cas de figure : quelqu’un d’autre le lit.
Troisièmement, écrire c’est s’assumer et se responsabiliser. Se chercher, s’individualiser. Et c’est une preuve de courage. Ai-je le courage de m’assumer en tant qu’esprit critique qui lit et qui écrit ? Qui donne son avis ?
Globalement, le projet a été une invitation à la solidarité. Celle du groupe d’élèves participant au cours d’ECR. Celle qui se reflète dans la relation avec les camarades de classe. Et celle qui rayonne vers d’autres matières : l’histoire, les sciences, la littérature française, l’histoire des mentalités, etc.
Le projet est devenu, si je cite la proposition didactique sur l’altérité, un lieu de rencontre qui se prolonge dans des espaces culturels divers : « Chaque être raisonné s’est posé au moins une fois dans sa vie la question suivante : Quelle est la relation entre ma liberté et l’altérité ? De cette question découle une myriade d’autres interrogations sur la liberté et sur les visages de l’altérité. De mes altérités et des altérités environnantes. Et le silence est-il une forme d’altérité et de liberté ? Comme silence expressif ? Et l’action, la liberté et l’altérité ? Sur ce chemin de la découverte, les sciences humaines, de plus en plus interdisciplinaires, construisent des réponses possibles et se situent aux fondations de la personnalité. L’élève, l’adolescent et l’adulte vivent un état de convocation quotidienne à ce questionnement fondateur. Mais il faut le vouloir ».
Quant au travail des élèves au projet « Liberté et altérité », une dernière remarque, cher lecteur ! Adolescents avisés, participant à leur manière à la marche de notre monde, ces petits-grands écrivains ont fait déjà la preuve de leur engagement, celui pour la culture et, pourquoi pas, pour la grande culture ! Lire leurs essais, c’est lire leurs vies, leurs préoccupations, leur formation comme sur un parchemin devenu palimpseste. Celui de notre présent et, surtout, de notre avenir !
Eduard Tudor
Professeur d’ECR, Lycée Leclerc, Saverne, juin 2014